Vous le savez, je suis un fan fini des dictionnaires. Je dois constamment élaguer ma bibliothèque pour ne pas me retrouver avec des Larousse ou des Robert de toutes les années depuis une quinzaine d’années… Je prends toujours un plaisir suave à découvrir ce que les deux grands éditeurs de dicos ont à nous proposer chaque année.
Dans la précédente chronique, je vous parlais du nouveau Petit Larousse 2011. Je m’en voudrais de ne pas me livrer au même exercice avec le Robert.
Si le Larousse se démarque par sa convivialité, le Robert reste mon préféré pour l’amoureux de la langue que je suis. Les références étymologiques et historiques, les mises en contexte, les expressions, citations, locutions et synonymes sont abondants.
On peut passer des heures à feuilleter un Robert et ne pas seulement se contenter de le consulter sporadiquement selon les besoins du moment.
Au cours des dernières années, le Robert a complètement revu sa forme et sa typographie, ce qui en fait un ouvrage des plus élégants. Mais sa principale force demeure, doit-on le rappeler, son contenu très riche.