Vous êtes des nostalgiques de la dictée ? Vous étiez des habitués des championnats d’orthographe de Bernard Pivot ou de la Dictée des Amériques ? Eh bien, réjouissez-vous ! C’est le retour de la dictée ! L’occasion de mettre à l’épreuve vos connaissances orthographiques et grammaticales !
Ça fait maintenant quelques fois que je vous convie à ce jeu de la dictée truffée d’erreurs. À quelques reprises, je vous ai proposé un petit exercice inspiré d’une dictée. S’il m’est arrivé d’utiliser les dictées imposées aux participants dans le cadre de concours célèbres, les plus récents exercices du genre sont faits à partir de dictées que j’ai humblement rédigées.
On m’a récemment demandé, pour une quatrième année consécutive, de pondre une petite dictée pour un concours qui se déroulait dans le cadre du Salon du livre de Trois-Rivières. Le rendez-vous est toujours une occasion de s’amuser. Bien sûr, la dictée est difficile. C’est un concours. Mais les participants – il y a souvent des habitués qui reviennent année après année – adorent cet exerice puisque c’est une occasion non seulement de mesurer leur maîtrise de la langue française, mais aussi et surtout, de découvrir plusieurs de ses subtilités ou de ses mots parfois complexes.
Le Salon, cette année, avait pour thème «Prendre racine», un thème sur lequel je me suis basé pour rédiger la dictée.
Puisqu’il m’est impossible de vous faire subir l’épreuve traditionnelle de la dictée, je reproduis ici le texte en prenant soin d’ajouter vingt fautes. Le but du jeu est de les repérer. Dans ma prochaine chronique, je vous guiderai dans la correction.