L’Alliance des femmes de la francophonie canadienne (AFFC) réitère sa position en faveur du maintien du registre national des armes à feu. On peut penser que le registre des armes à feu n’a pas empêché le décès d’une jeune femme à Montréal, lors de la tragédie de Dawson, mais force est d’admettre qu’elle a peut-être sauvé d’autres vies que personne ne peut compter. Nous croyons que le registre des armes à feu a permis à la police, à tout le moins, de retracer rapidement l’identité et la résidence du meurtrier.
Lors d’un appel de violence domestique à la police, celle-ci consulte immédiatement le registre et peut déterminer si une arme à feu est dans la maison du drame avant même de se rendre sur les lieux. Combien de meurtres ont ainsi été évités? S’il a fait couler beaucoup d’encre à cause des coûts que son implantation a engendrés, le registre est aujourd’hui abondamment consulté et peu coûteux à faire fonctionner.
Au 31 mars dernier, le fichier central était consulté par les différents corps policiers du pays en moyenne 6 500 fois par jour dans la résolution de centaines de crimes violents.
Les armes de chasse sont souvent utilisées lors d’altercations familiales. Selon la Coalition canadienne pour le contrôle des armes, 40% des femmes abattues par leur conjoint le sont d’un coup de feu, provenant à 80% d’une arme de chasse.