Alors que, pour plusieurs, le projet d’oléoduc Énergie Est n’est qu’un mauvais souvenir, d’autres voix soutiennent au contraire qu’il n’est pas mort et qu’il pourrait revivre de plus belle dans un avenir pas si lointain.
Si la levée de la première pelletée de terre du projet n’est pas pour demain matin, certains facteurs pourraient favoriser la renaissance d’Énergie Est, abandonné l’année dernière.
C’est notamment le cas de l’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis et de Doug Ford en Ontario, ainsi que de possibles changements de gouvernement au Nouveau-Brunswick et au Québec.
Pourquoi dépendre de l’Arabie saoudite?
Idem pour la récente guerre diplomatique entre le Canada et l’important producteur de pétrole qu’est l’Arabie Saoudite, qui fait à nouveau rêver plusieurs partisans d’Énergie Est.
«Les circonstances ont bien changé, il y a bien moins d’obstacles qu’auparavant et un bassin de travailleurs qualifiés et motivés en Atlantique qui a soif d’aller travailler», a affirmé l’avocat Peter MacKay, ancien ministre fédéral dans le gouvernement conservateur de Stephen Harper.