Le prochain Super Mario a peut-être été créé à Toronto

Global Game Jam 2016

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 02/02/2016 par Sandrine Exil

Le Collège George Brown de Toronto a reçu en fin de semaine des centaines de passionnés par la technologie et surtout par l’informatique aux Global Game Jam 2016. Pendant 48 heures, ces jeunes et moins jeunes enthousiastes, comme d’autres dans plusieurs autres villes du monde, devaient créer un jeu vidéo sur le thème du «Rituel».

«On a l’opportunité de créer nos propres jeux avec nos propres idées, il n’y a rien de mieux», mentionne Kyla, étudiante à l’Université de Toronto, rencontré par L’Express à l’événement, qui a accueilli cette année 23 000 participants dans 72 pays.

Plusieurs d’entre eux sont des étudiants. Il y a aussi des professionnels qui ont déjà de l’expérience dans le domaine, ayant déjà créé des logiciels pour les téléphones portables.

«C’est la première fois que je crée un jeu vidéo. Depuis mon enfance j’ai toujours été un gamer», dit Luck, étudiant de l’Université de Toronto et participant du Global Game Jam 2016.

Les participants travaillent jour et nuit pour obtenir un résultat impeccable. «Elle a dormi ici sur sa chaise, moi je suis sorti à 23h30, et j’ai dû rester chez une amie qui habite prêt d’ici», raconte Luck en signalant sa voisine.

Publicité

Cet événement n’est pas une compétition. Le but est d’aider les participants à développer leurs compétences, exprimer leurs idées et travailler en équipe quand c’est le cas. En plus d’être motivé et de posséder des compétences en informatique, il faut aussi avoir la fibre artistique pour créer les meilleurs jeux vidéo.

«Ils sortent d’ici avec beaucoup d’apprentissage, ayant par la même occasion contribué à l’évolution des jeux et renforcé les relations entre les participants», affirme la coorganisatrice du Global Game Jam 2016, Meagan Budgell.
Les années précédentes, plusieurs jeux et leurs créateurs ont connu un succès commercial, notamment grâce aux réseaux sociaux où on a vanté leurs mérites.

L‘organisation a d’ailleurs été très présente sur Twitter, le mot-clic #GGJ16 se retrouvant récemment en quatrième position des tendances canadiennes.

La cérémonie de clôture réjouit toujours Meagan Budgell. «C’est le moment que j’aime le plus, quand on peut voir les résultats et les visages satisfaits des participants quand ils présentent leurs jeux. Même s’ils ne l’ont pas terminé, puisque ce n’est pas obligatoire, ils ont un sentiment de réussite.»

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur