Pour célébrer le premier Jour des Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes, un repas patriotique a été organisé un jour plus tôt, le 24 septembre, à la Place Saint-Laurent, siège social des Centres d’accueil Héritage et du Centre pour aînés. Selon la présidente des Centres d’Accueil Héritage, Diane Saint-Pierre, «les Franco-Ontariens sont uniques, c’est notre journée, il faut la fêter ensemble!» Quelque soixante-quinze convives ont répondu à l’appel.
La célébration du Jour des Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes a commencé par l’hymne national du Canada, suivi de la chanson Notre Place, de Paul Demers. Puis on a procédé à la levée du drapeau franco-ontarien.
Au cours du repas, l’écrivain Paul-François Sylvestre a prononcé une causerie retraçant le passage d’une identité canadienne-française à une affirmation franco-ontarienne. M. Sylvestre a expliqué que «c’est lors des États généraux du Canada français, à Montréal en 1967, que la rupture canadienne-française s’est produite».
Les délégués du Québec ont affirmé que le salut du Québec ne peut s’accomplir en même temps que le sauvetage des francophones hors Québec, et ils ont adopté une résolution proclamant l’autodétermination du peuple québécois.
Séparatisme
La grande famille canadienne-française venait de se briser. Il y avait maintenant les Québécois, les Franco-Ontariens, les Franco-Manitobains, etc. Le conférencier a rappelé que c’est le 25 septembre 1975, à l’Université de Sudbury, que le drapeau franco-ontarien a été hissé pour la première fois.