Nous, les parents, avons souvent le réflexe de miser sur les cours coûteux pour aider nos enfants à développer leurs talents. Mais les éléments déclencheurs qui leur feront découvrir une passion sont parfois aussi simples qu’une belle boîte de crayons Prismacolor, un coin de table de cuisine et le regard d’une mère heureuse qu’on existe.
Ce fut le cas de Johanne Pepin, l’illustratrice avec laquelle je travaille toutes les fois que l’occasion se présente depuis plus de vingt ans et qui lancera son exposition solo le 28 avril prochain (se poursuivant jusqu’au 9 juin) au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges.
Sur les bancs d’école
Déjà au primaire, la petite Johanne jetait un oeil critique sur les illustrations dans ses livres d’école. Elle aimait les beaux dessins de Jeannot et Jeannette en géographie et se disait qu’un jour elle aussi serait «dessinatrice».
Adolescente pragmatique (voyant que les faits semblaient donner raison à sa famille soutenant qu’une graphiste, ça gagne sa vie, mais pas une artiste) elle choisit de s’inscrire en graphisme au cégep du Vieux-Montréal.
Chassez le naturel…