Le portrait chinois? Cela vous dit quelque chose? Des phrases du genre «Si j’étais une langue, je serais le français. Si j’étais une province, je serais l’Ontario», etc.
Pour les élèves en immersion qui étudient les phrases conditionnelles, structure qui donne à certains des maux de tête et à d’autres de véritables migraines, le portrait chinois offre une façon intéressante d’apprendre ce point de grammaire.
Pour enseigner aux élèves les phrases hypothétiques tout en leur lançant un défi digne de ce nom, on peut leur demander de ne pas répéter un verbe plus d’une fois dans leur portrait chinois, ce qui représente une tâche créative et ludique.
Par ailleurs, grâce au recours à un bon dictionnaire de synonymes et à des stratégies pour surmonter la peur de la page blanche, l’élève est bien outillé (e) pour faire un tel exercice. Il ou elle peut même choisir un thème pour ses phrases ou en faire une petite histoire pour créer un beau poème.
Pour vous donner une idée de ce à quoi un tel exercice peut ressembler, voici quelques portraits chinois exceptionnels de quatre élèves en immersion française ici à Toronto…