Le poker gagne en popularité. Maintenant disponibles sur Internet, les tables de jeu en ligne attirent en grand nombre les jeunes, âgés de 25 ans et moins, déjà très familiers avec les transactions électroniques.
Une récente enquête, commandée par la Direction de santé publique de Montréal, a permis de mieux connaître les habitudes et les perceptions du poker à partir d’un échantillon de dix jeunes – huit garçons et deux filles — de la région de Québec âgés de 18 à 25 ans.
«Ce qu’ils aiment du poker, c’est la possibilité de faire un gain monétaire et sa dimension ludique. Et parce qu’il est un loisir à partager avec leurs amis même s’ils sont nombreux à le pratiquer en solitaire derrière l’ordinateur», explique Guillaume Turgeon, étudiant au Laboratoire de recherche en sociologie de l’Université Laval.
Habileté et sang-froid
Très stratégique, le poker demande beaucoup d’habileté et de sang-froid. «Il y a une aura de masculinité autour du joueur de poker qui dissimule ses émotions – ce qui est relativement facile quand on joue sur Internet — et qui prend des risques. C’est un audacieux».
Un «bon joueur» possède aussi des connaissances en mathématiques (calculs statistiques et probabilités) et pourrait même contrôler le hasard en développant son habileté, soutiennent les plus mordus.