Le plus petit métier du monde

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Publié 22/02/2011 par Agence Science-Presse

On savait déjà que les fourmis faisaient travailler d’autres espèces à leur service, mais on n’avait pas encore imaginé que cela puisse se passer dans le monde des bactéries.

Bienvenue chez l’amibe D. discoideum, un organisme composé d’une seule cellule, qui réussit malgré tout à «enrôler» des bactéries. Elle commence par avaler celles présentes dans le sol tout autour d’elle.

Lorsqu’elle a fini son festin, l’amibe s’unit à une communauté d’amibes qui se déplacent vers un sol encore libre, où elles deviennent des tiges, semblables à des plantes, au sommet desquelles les spores relâcheront de nouvelles amibes. Sauf que la tige, a constaté la biologiste américaine Debra Brock, semble infestée des mêmes bactéries qui avaient été bouffées plus tôt. Or, ce n’est pas une infestation, mais une contribution indispensable à la bonne croissance de ces tiges.

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Résultat, tout se passe comme si les amibes «plantaient» les bactéries dans leur environnement, puis les récoltaient (en les mangeant) pour pouvoir les replanter à nouveau.

www.sciencepresse.qc.ca

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