Le Plan d’action pour les langues officielles 2018-2023 a monopolisé la 23e Conférence ministérielle sur la francophonie canadienne, les 5 et 6 juillet à Whitehorse au Yukon, alors qu’on tente de faire le suivi de dossiers aux impacts pour l’instant intangibles.
Seulement 6 ministres provinciaux et territoriaux (sur 13), en plus de la ministre fédérale du Patrimoine, ont assisté à cette Conférence 2018, où les principaux sujets de discussion ont été l’accès à la justice familiale en français, l’immigration, les services en français, notamment par le biais de la technologie… et le Plan d’action.
L’Ontario était représentée à la Conférence par une sous-ministre adjointe, Caroline Mulroney n’ayant été que tout récemment nommée ministre déléguée aux Affaires francophones de la province.
Services provinciaux en français
Dans un premier communiqué, les ministres ont déploré que les fonds fédéraux consacrés aux ententes relatives à la prestation de services en français dans les provinces n’aient pas connu de majoration depuis 2004.
Ça n’a pas empêché la ministre de la Francophonie du Nouveau-Brunswick, Francine Landry, d’être d’accord avec la partie du Plan sur les langues officielles qui va directement aux communautés sans passer par les gouvernements provinciaux et territoriaux.