Les quartiers d’Ottawa n’ont pas autant de couleur que ceux de Toronto, mais ils demeurent intéressants et attirants. «Vivre en ville est de plus en plus désirable. L’exode vers les banlieues est terminé pour les gens de mon âge. Les quartiers en périphérie du centre-ville bourgeonnent et changent très vite. Ces quartiers ne sont pas l’invention de promoteurs comme à Toronto, ils sont organiques et ils grandissent au rythme du retour à la ville des jeunes», explique Pam Provis, 27 ans, travailleuse communautaire et résidente du Westboro Village, un quartier de commerces, bars et restos cools et progressifs.
Les quartiers
Westboro est un de ces quartiers périphériques où les Torontois en visite ne vont pratiquement jamais, trop obnubilés qu’ils sont par le Parlement et les musées nationaux.
Les quartiers Beechwood, New Edimburg et The Glebe vivent aussi des mutations qui méritent un détour et une visite.
Les quartiers ethniques sont aussi dynamiques. Le quartier italien est sur la rue Preston. Le quartier chinois est sur la rue Somerset. Comme tout ce qui est chinois, ce quartier grandit constamment et il sera cet automne doté d’une grande porte d’entrée construite en partenariat avec nulle autre que Pékin elle-même.
D’un quartier à l’autre, le vieux fond british d’Ottawa est présent – dans l’architecture et un art de vivre basé sur le respect de l’espace de l’autre. Quand on fait le tour des quartiers à partir de l’ouest, on arrive finalement aux quartiers de la Côte-de-Sable et de la Basse-Ville. On arrive donc aux racines «canadiennes-françaises» établies à l’est du canal Rideau.