«Pour nous, l’année 2012 est importante, puisque nous célébrons le 35e anniversaire de notre participation au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie. Le Nouveau-Brunswick et l’Acadie sont très fiers de faire partie de cette organisation et de pouvoir contribuer à ses objectifs.»
C’est ce qu’a déclaré, le 4 juillet dernier, le vice-premier ministre du Nouveau-Brunswick, Paul Robichaud, en s’adressant aux 1300 participants du Forum mondial de la langue française, à Québec.
« Depuis la tenue du Sommet de la Francophonie à Moncton, en 1999 », a-t-il poursuivi, « le Nouveau-Brunswick s’est fait le promoteur du développement de la jeunesse au sein de la Francophonie internationale. L’amélioration des conditions de vie et des droits des enfants au sein de la Francophonie et ailleurs est une préoccupation pour notre province et notre gouvernement et nous y contribuons directement, notamment avec la création d’un cours international à l’Université de Moncton sur la question des droits de l’enfant. »
« En plus de contribuer au développement de la jeunesse, nous sommes, bien entendu, particulièrement fiers de contribuer à l’épanouissement de la langue française…Depuis la fondation de l’Acadie en 1604, les Acadiens et les Acadiennes ont su protéger et défendre leur langue dans un contexte souvent très difficile. »
« C’est ainsi que, depuis plus de 400 ans, nous parlons le français en Acadie, cette région de l’Est du Canada. En dépit des défis et des contraintes occasionnées, nous avons néanmoins réussi à construire de solides institutions de langue française et ainsi assurer la pérennité de notre communauté francophone. C’est pourquoi nous croyons avoir une expérience à partager en raison de notre cheminement sur la question des droits linguistiques.»