Des représentants de la région française du Nord-Pas de Calais (les Ch’tis!) ont choisi la récente semaine du Souvenir pour promouvoir à Toronto leurs nombreuses attractions liées à la Première Guerre mondiale.
«Le souvenir des conflits passés est un devoir», rappelle Armelle Tardy-Joubert, la directrice à Montréal d’Atout France, l’agence de développement du tourisme, en présentant les quatre «Chemins de mémoire», entre Lille, Arras et Cambrai, de même qu’autour de Boulogne-sur-mer, où se trouvent la plupart des monuments aux événements et aux héros de la Grande Guerre 1914-18.
Le plus connu des Canadiens est celui de Vimy, à une dizaine de kilomètres au nord d’Arras. Il commémore la prise de la colline par les troupes canadiennes de l’Empire britannique, le 10 avril 1917, ainsi que la perte de plus de 11 000 de nos soldats en sol français pendant cette guerre.
Terre-Neuve
Sur le même Chemin du front ouest, à Monchy-le-Preux, cette fois à l’est d’Arras, on aperçoit un caribou de bronze sur un socle de briques: le monument de Terre-Neuve, qui ne faisait pas encore partie du Canada, le 11 avril 1917, quand le régiment de ce dominion a tenu le village pendant une contre-attaque allemande.
«Tout cela fait que nous nous sentons un peu Canadiens dans le Nord-Pas de Calais», indique Christian Berger, directeur adjoint du comité régional de tourisme.