Créé il y a 12 ans, le Musideum a évolué. À l’origine ouvert aux curieux de la musique, au 401 Richmond ouest, à l’angle de Spadina, exposait un large choix d’instruments en tout genre qui sont aussi mis en vente.
Depuis 6 ans, Donald Quan a repris la boutique. Après être tombé dans le coma à cause d’une sorte de burnout, il a tout arrêté pour se donner uniquement à ce musée-magasin qu’il appelle «la petite salle magique». C’est grâce à ce petit espace intime, croit-il, qu’il est parvenu à récupérer toutes ses capacités cérébrales et recouvrer la mémoire!
Et en effet, quelle atmosphère, quel paisible endroit pour accueillir des concerts, comme dimanche soir dernier celui du pianiste franco-ontarien Denis Schingh.
Ni trop, ni pas assez, on se croirait dans une de ces soirées qu’on voit dans les vieux films: un soliste, quelques lumières, pas de bar, quelques chaises, le strict nécessaire pour entendre les touches du piano faire vivre la pièce remplie d’instruments historiques.
Oui, Denis Schingh nous a fait rêver sur des morceaux de The Who, et d’autres airs de rock progressif.