à 19h16 HNE, le 12 novembre 2012.
OTTAWA – Le bilinguisme ne devrait jamais être plus important que le mérite ou l’habileté de bien s’entendre avec ses collègues lorsqu’il s’agit de la nomination de juges à la Cour suprême du Canada, estime Rob Nicholson.
Le ministre fédéral de la Justice tire ces conclusions dans une lettre de trois pages datant de 2011 mais récemment rendue publique grâce à la Loi sur l’accès à l’information.
Dans la lettre, il soutient que le bilinguisme du système judiciaire est assuré par des lois qui exigent trois juges du Québec à la Cour suprême et 15 juges du Québec à la Cour fédérale et la Cour d’appel fédérale.
Cet enjeu du bilinguisme des neufs juges de la Cour suprême a déjà suscité la discorde.