à 14h36 HAE, le 27 mars 2013.
OTTAWA – Un message texte est une «conversation» et pour le saisir, la police doit se plier aux exigences strictes de l’écoute électronique, a tranché la Cour suprême du Canada qui précise que l’obtention d’un mandat général de perquisition n’est pas suffisant.
Selon la Cour, les messages textes constituent une conversation privée entre deux individus, même si elle n’est pas orale et a requis l’aide d’un appareil technologique.
Bref, les «textos» ne peuvent être saisis à l’avance dans le cadre d’un mandat général de perquisition décerné à la police. L’idée est d’empêcher les abus.
Pour mettre la main sur ces messages, la police doit plutôt passer par le régime plus sévère de l’écoute électronique prévu au Code criminel, indique le plus haut tribunal du pays dans un jugement divisé rendu mercredi: cinq en faveur et deux dissidents.