Le premier ministre Stephen Harper a proposé la semaine dernière de maintenir le commissaire aux langues officielles Graham Fraser dans ses fonctions pour un nouveau mandat de trois ans. On s’attend à ce que la résolution soit adoptée à l’unanimité au Parlement.
«Cette annonce garantit une continuité dans un contexte marqué notamment par l’échéance prochaine de la Feuille de route pour la dualité linguistique et par des transformations importantes au sein de l’appareil gouvernemental», s’est réjouie Marie-France Kenny, la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada.
«Dans ce contexte», dit-elle, «on comprend aisément pourquoi le premier ministre juge que le successeur idéal de Graham Fraser est Graham Fraser lui-même.»
Denis Vaillancourt, le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), a abondé dans le même sens: «Graham Fraser est un grand défenseur de la dualité linguistique du Canada. Il comprend très bien les enjeux spécifiques aux francophones vivant en milieu minoritaire.»