Mercredi dernier, Le Labo d’art de Toronto commençait à faire ses valises… ou plutôt ses cartons. L’organisme quitte pour de bon le 65 rue Bellwoods pour installer ses bureaux dans les locaux de l’Alliance française rue Spadina, et partager ceux de Charles Street Vidéo, 568 rue Richmond où seront regroupés équipements, studio et ateliers.
«Nous partagerons un espace commun avec Charles Street Vidéo, ce qui permettra aux membres d’avoir accès à plus d’équipements et à d’autres réseaux d’artistes», commente Carolina Reis, coordinatrice des communications et des programmes de formation.
Rue Richmond, les membres du Labo et de Charles Street Vidéo pourront louer des équipements et disposer du studio de création numérique.
«L’un des avantages, pour les membres, c’est que ceux-ci n’auront plus à transporter tous les équipements d’un étage à l’autre: nous nous trouverons désormais au rez-de-chaussée. Les activités du Labo gagneront donc aussi en visibilité», poursuit-elle.
Loin d’être perçu comme un inconvénient, selon Carolina Reis, le déménagement des bureaux à l’Alliance française de Toronto (24 chemin Spadina, au nord de Bloor) permet au contraire un rapprochement avec celle-ci, dans l’espoir, peut-être, de voir des projets communs se développer. Un encan silencieux du Labo y est déjà prévu en novembre.