Le cerveau des conducteurs de taxis a quelque chose de particulier. Plutôt que de s’intéresser aux taxis de New York, qui ont l’avantage d’œuvrer dans une ville où les rues ressemblent à un tableau quadrillé, des neurologues britanniques ont cette fois regardé du côté du labyrinthe de Londres.
Apprendre à naviguer là-dedans doit nécessairement stimuler le développement du cerveau, ont spéculé ces chercheurs, et ils ont eu raison: les conducteurs possèdent des centres de la mémoire à long terme, ou hippocampes, plus grands que la moyenne, et ce n’est pas quelque chose qu’ils avaient avant de faire carrière dans le taxi.
De plus en plus de recherches révèlent que notre cerveau est plus malléable que ne le voulait jadis la croyance populaire: au cours d’une vie, il s’ajuste aux circonstances… mais certains emplois nécessitent plus d’ajustements que d’autres!
– Agence Science-Presse