à 13h42 HAE, le 4 juillet 2012.
TUNIS, Tunisie – Mise en place après la Révolution du jasmin en Tunisie pour promouvoir un secteur longtemps mis à l’index, l’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication (INRIC) a annoncé mercredi qu’elle mettait fin à sa mission avant terme, dénonçant la volonté d’hégémonie du gouvernement sur les médias.
Lors d’une conférence de presse, le président de l’INRIC, Kamel Laâbidi, a estimé que la situation des médias, qu’il a qualifiée de «grave», ne permettait pas à son organisation de poursuivre sa mission. «C’est un message fort que nous voulons adresser à l’opinion publique et aux autorités», a-t-il affirmé.
L’INRIC appelle toutes les composantes de la société civile concernées par la défense du droit des citoyens à une information libre et indépendante, conforme aux règles professionnelles et déontologiques, à «agir d’urgence pour protéger ce droit qui est menacé aujourd’hui plus que jamais».
Elle relève «l’absence d’actions concrètes qui reflètent une volonté politique réelle de jeter les fondements d’une information libre et indépendante, conforme aux standards internationaux».