Le mardi 25 avril dernier, le Collège Glendon a accueilli la 9e édition de la conférence Le Français pour l’avenir. Plus de 150 étudiants bilingues de 16 à 17 ans en provenance de 15 écoles de la région torontoise se sont retrouvés au coeur du verdoyant campus du Collège Glendon de l’Université York, pour discuter de l’importance du bilinguisme sur leur avenir professionnel et culturel.
À l’heure où l‘on sent poindre les inquiétudes de la communauté francophone quant au souci d’Ottawa de défendre la place du français, il est agréable de constater que la jeunesse canadienne n’a pas perdu goût à la langue de Molière. Le Français pour l’avenir, comme beaucoup d’autres organismes, lutte depuis neuf années maintenant pour que le bilinguisme canadien ne finisse pas aux oubliettes.
Un concept développé par le romancier, essayiste et historien John Ralston Saul, président honoraire du Français pour l’avenir.
Cette année, pas moins de 12 villes participaient à cette conférence pour échanger leurs points de vue sur le Canada, sur les rapports entre francophones, anglophones et bilingues face au marché du travail et plus globalement sur les bienfaits du multiculturalisme.
À Toronto, vers neuf heures du matin, les élèves se sont retrouvés à la cafétéria pour le discours d’ouverture de John Ralston Saul, présent pour l’occasion, qui a insisté sur «la pratique du français comme outil de travail, mais avant tout comme instrument de plaisir».