Alors que le gouvernement fédéral a mis en place des fonds d’urgence pour aider des secteurs de l’économie, certains acteurs ont préféré faire appel à la générosité de leurs clients par le biais du sociofinancement.
L’expert Ivan Tchotourian examine ce canal parallèle de financement apparu il y a une dizaine d’années.
«La philosophie de base, c’est l’idée de don», indique le professeur de droit à l’Université Laval et codirecteur du Centre d’études en droit économique (CEDE). «Le sociofinancement, dit aussi financement participatif, est un processus qui permet à une entreprise, un organisme ou une personne de recueillir de l’argent auprès d’un public. Généralement, le processus se fait par une plateforme en ligne.»
Simplicité
«C’est un moyen assez simple pour un acteur de l’économie de recueillir de l’argent. Par sa nature même, le sociofinancement est souple et facile à utiliser. C’est ce qui en fait un choix si attrayant.»
«Il complète les canaux traditionnels de financement, comme les fonds propres, les prêts de banques et les anges investisseurs. À la différence de ces canaux classiques, le financement participatif permet aux donateurs d’accéder aux services ou aux produits proposés.»