Les frères Maestrôm ont présenté leur attrapeur de rêve au public du Buskerfest, qui avait lieu de jeudi à dimanche dernier sur la rue Front, de la rue Church à la rue Jarvis. La 10e édition de ce festival d’artistes de rue, le plus grand de ce type en Amérique du Nord, a permis au public de découvrir les talents de plus de 100 musiciens, magiciens, clowns, équilibristes, danseurs, dessinateurs venus des quatre coins du globe.
Elvis était au rendez-vous aux côtés de Batman ainsi que des jongleurs japonais Senmaru & Yuki, du magicien new-yorkais Magic Brian, de Pedro le clown sculpteur venu du Portugal, du britannique Bike boy qui présentait ses cascades et jonglages en vélo et bien d’autres encore qui ont fait rêvé et émerveillé le public torontois durant quatre jours.
Et les rêves, justement, le duo excentrique des frères Maestrôm est venu spécialement de Montréal pour les réaliser grâce à sa machine à attraper les rêves. Lorsque l’on demande à Mathieu Riel, alias Izmir, rencontré peu avant la première séance du numéro de Maestrôm, en quoi consiste la prestation, il ouvre grand les yeux avec un regard hypnotique et nous lance le plus simplement du monde: «nous réalisons les rêves».
Demandant davantage de détails quand à la manière de procéder, il explique, toujours avec le même air mystique: «nous utilisons des instruments vibratoires musicaux pour aller chercher les mauvaises vibrations chez les gens et les aligner avec leurs rêves afin qu’ils deviennent réalité.
Nous avons été au Cirque du Soleil et c’est grâce à nous que Guy Laliberté va réaliser son rêve de voyager dans l’espace.»
Mathieu Riel et Jez, qui ne communique jamais son véritable nom, se connaissent depuis 10 ans. Ils se sont rencontrés alors qu’ils servaient au restaurant-théâtre La maison hantée à Montréal et ont décidé d’unir leurs talents.