Le droit de vote aux élections provinciales serait abaissé de 18 à 16 ans… si c’est le Parlement jeunesse francophone de l’Ontario qui dirigeait la province au lieu de nos élus actuels à Queen’s Park.
C’est là, en effet, l’une des résolutions qui ont été adoptées la semaine dernière, par un vote tout de même assez serré, lors de la huitième édition du Parlement jeunesse francophone de l’Ontario qui s’est déroulée du 4 au 8 mars au YMCA du centre-ville et à l’Assemblée législative.
À l’initiative de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO), près de 90 élèves de toutes les régions de la province y ont appris les rouages du système politique ontarien.
Les jeunes Franco-Ontariens ont rencontré des députés et des ministres provinciaux lors d’une réception, et, au cours d’une session de conférences, ils ont pu discuter avec le député Grant Crack (Glengarry-Prescott-Russell), avec le président Justin Morrow de Canadian Youth for French (qui oeuvre au postsecondaire), et avec le rédacteur en chef de L’Express, François Bergeron.
À titre de député, journaliste ou membre d’un organisme non-gouvernemental (ONG), les élèves ont débattu de trois projets de loi visant à: abaisser le droit de vote à l’âge de 16 ans; instituer un test provincial à la fin du secondaire; et privatiser les hôpitaux.