Le débat sur les dons d’organe relancé

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Publié 05/08/2008 par l-express.ca

PC – Des législateurs de l’Ontario soucieux de réduire la liste des personnes en attente d’un don d’organe tentent à nouveau de relancer le débat quant à savoir si chacun devrait être considéré comme un donneur à moins d’exprimer son refus de façon explicite.

En vertu de ce concept du consentement présumé, chaque Ontarien deviendrait automatiquement un donneur d’organe une fois décédé, à moins de s’y être opposé à l’avance de façon spécifique.

Et bien que ce principe demeure à être accepté par la majeure partie de la population ailleurs au Canada, deux politiciens néo-démocrates tentent une fois de plus de faire en sorte, au moyen d’un projet de loi d’initiative parlementaire, qu’il devienne la norme dans la plus grande province du pays.

L’un d’eux, Peter Kormos, a indiqué mardi que le Nouveau Parti démocratique (NPD) comptait déposer le projet de loi cet automne, espérant ainsi fournir une solution urgente aux quelques 1 700 personnes en attente d’un don d’organe en Ontario.

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À la grandeur du Canada, environ 4 000 personnes espèrent profiter d’une greffe d’organe. Entre 140 et 250 de ces gens meurent 
chaque année avant d’en avoir eu la chance.

Pourtant, un rapport rédigé à la demande du gouvernement de l’Ontario, l’an dernier, a permis de conclure que la population était peu séduite par l’idée du consentement présumé.

Selon le Journal de l’Association médicale canadienne, le consentement présumé est pratiqué sous diverses formes en Europe, notamment en Autriche, où les gens qui refusent de faire don d’un organe se retrouvent au bout de la liste des demandeurs s’ils ont soudainement eux-mêmes besoin d’une greffe.

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