L’Institut pédagogique de l’Ontario a organisé, mercredi dernier, sa foire de la recherche. Les chercheurs de l’institut ont présenté leurs travaux au grand public. Parmi eux, un groupe de chercheurs se consacre à la recherche en français. Membres du CRÉFO (Centre de recherche en éducation franco-ontarienne), ils travaillent sur des sujets comme l’identité, l’accès aux études postsecondaires ou la mobilité.
Le CRÉFO fait figure d’exception à l’Université de Toronto, majoritairement anglophone. Depuis plus de 30 ans, le centre de recherche se consacre à l’étude de l’éducation en français. Il propose également des cours de français au niveau supérieur.
Cinq chercheurs travaillent au CRÉFO et entre 100 et 150 étudiants y suivent des cours. Tous profitent de la foire annuelle de l’IEPO pour présenter leurs travaux et échanger avec leurs collègues. «Finalement on ne se voit pas beaucoup toute l’année, chacun est occupé avec ses recherches. C’est l’occasion de savoir ce que font les autres», explique Diane Gérin-Lajoie, chercheuse et enseignante.
Opération séduction
C’est également un lieu de rencontre avec les futurs étudiants, presque une opération séduction: «À ce moment de l’année, les étudiants viennent de recevoir une offre d’admission. Ils ont le choix entre plusieurs universités et viennent voir ce que les différents départements proposent», explique André Tremblay, coordonnateur du CRÉFO.
En plus de la foire annuelle, le CRÉFO compte aussi sur les conventions régulières qu’il organise. «Nous nous appuyons beaucoup sur le réseau communautaire. On crée des espaces où tout le monde est invité. Cela aide aussi à nous faire connaître», continue le coordonnateur.