Il ne semble pas y avoir de candidat dominant dans cette élection, et la dernière semaine de délibérations a exposé les profondes divisions entre les cardinaux sur certains problèmes pressant auxquels l’Église doit faire face, dont la gouvernance du Saint-Siège.
Le cardinal américain Timothy Dolan, considéré comme l’un des «papabili», a déclaré vendredi sur son blogue que la plupart des discussions à huis clos entre les cardinaux avaient porté sur l’évangélisation et l’enseignement de la foi catholique, la tenue des hôpitaux et des écoles catholiques, la protection des familles et des enfants à naître, ainsi que sur le soutien aux prêtres.
«Ce sont les « grandes questions »», a-t-il écrit. «C’est peut-être difficile à croire pour vous, puisque la rumeur veut que nous ne parlions que de corruption au Vatican, d’agressions sexuelles et d’argent. Ces sujets ont-ils été abordés? Oui! Ont-ils dominé les discussions? Non!»
Plus tôt cette semaine, les cardinaux américains avaient réclamé plus de temps pour discuter des dysfonctionnements et de la corruption dans la gouvernance du Saint-Siège, des faits exposés par des fuites de documents du Vatican l’an dernier.
Mais jeudi après-midi, le cardinal Roger Mahony, de Los Angeles, a écrit sur Twitter que les discussions arrivaient «à leur conclusion» et qu’une certaine «excitation» s’était emparée des cardinaux.