à 16h35 HAE, le 12 juin 2012.
PARIS – Un duel fratricide divise le Parti socialiste français à quelques jours du second tour des élections législatives.
En mauvaise posture pour le second tour qui doit lui ouvrir le chemin de la présidence de l’Assemblée nationale, l’ancienne candidate à la présidence Ségolène Royal a reçu mardi le soutien écrit du président François Hollande, son ex-conjoint et le père de ses quatre enfants, ainsi que la visite de Martine Aubry, première secrétaire du parti.
Mais le message d’encouragement de la compagne actuelle du président Hollande, Valérie Trierweiler, au dissident socialiste Olivier Falorni, adversaire de Ségolène Royal, plonge le Parti socialiste (PS) dans l’embarras.
Arrivée en tête du premier tour à La Rochelle avec 32,03 pour cent des voix, Ségolène Royal ne cesse de demander le désistement d’Olivier Falorni, en vain. Fort de son ancrage local et de ses 28,91 pour cent de voix, ce dernier a déposé lundi sa candidature au second tour.