Le comité français de la Ville de Toronto a été qualifié de superflu, la semaine dernière, par un rapport municipal commandé par le maire Rob Ford. En tout, ce sont plus de 20 groupes consultatifs qui risquent d’être abolis dans les prochaines semaines.
Dans les faits, le Conseil municipal ne compte pas établir de nouveau le Comité français et souhaite le mettre à la disposition de la Direction de l’équité, de la diversité et des droits de la personne.
«Le directeur municipal Joe Pennachetti veut mettre ce dossier entre les mains de ce comité qui décidera du sort du Comité français», indique Clarisse Ngana, la présidente du comité français de la Ville de Toronto.
«Nous avons un mandat important. Celui d’assurer la liaison entre la communauté francophone et l’Hôtel de Ville. Nous aidons la Ville à servir la population franco-ontarienne et c’est pourquoi j’entends bien demander une rencontre avec le maire pour nous défendre», ajoute la présidente.
Il est à noter que Toronto est une région désignée en totalité sous la Loi sur les services en français, depuis 1990. «Les francophones bénéficient d’une législation qui garantit au public le droit de recevoir des services en français de la part des ministères et organismes du gouvernement de l’Ontario», fait valoir Clarisse Ngana.
Malheureusement, les municipalités sont exemptées de l’application de la Loi provinciale sur les services en français.