Le Collège Boréal s’installe à Glendon

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Publié 12/09/2006 par Magdaline Boutros

De 69 en 2002, l’effectif étudiant au campus torontois du Collège Boréal a grimpé à 114 à la rentrée 2006. Mais les locaux du collège communautaire francophone n’ont pas suivi ce bond. Aucun agrandissement n’a pu être opéré dans les dernières années dans les salles louées par Boréal au College Centennial, sur l’avenue Carlaw. La solution était donc un déménagement. Direction: le Collège Glendon de l’Université York, coin Bayview et Lawrence.

Des onze programmes dispensés par le Collège Boréal à Toronto, deux sont relocalisés au Collège universitaire Glendon dès cette session. Il s’agit des programmes d’adjoint juridique et de techniques de services policiers. Puis, à la session d’hiver 2007, le programme de gestion du commerce international viendra joindre les deux précurseurs.

Aucune date n’est encore fixée pour le déménagement des huit programmes restants. Tout dépendra du financement que le ministère de la Formation, des Collèges et Universités voudra bien consentir au projet. Les intentions des autorités du Collège Boréal sont toutefois claires: «Nous commençons avec trois programmes, mais notre désir est que le développement et la progression du Collège Boréal se fasse vers le campus de Glendon», explique Wesley Romulus, vice-président du Collège Boréal à Toronto.

«Nous sommes à l’étroit dans nos locaux actuels et nous cherchons un milieu bilingue plus propice pour nos apprenants et où des services connexes peuvent leur être dispensés. J’espère que notre direction sera comprise et acceptée par le ministère.»

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Pour l’instant, les étudiants du Collège Boréal seront accueillis à même les salles de classe de Glendon. Mais éventuellement, ils seront relocalisés dans des salles portatives, exclusives à Boréal, qui seront installées sur le campus. Tous les services disponibles pour les étudiants de Glendon seront accessibles pour les étudiants de Boréal, que ce soit la cafétéria, les installations sportives, les bibliothèques, la sécurité, etc.

«Sans espace pour grandir, nous ne pouvons pas améliorer la situation des francophones», conclut Wesley Romulus, qui espère voir le Collège Boréal continuer à se développer à Toronto.

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