Le Collège Boréal se pare des couleurs de l’Afrique

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Publié 29/04/2008 par Ulysse Gry

Un groupe de danse latine enflamme la journée de l’Afrique francophone du Collège Boréal, devant un étalage d’art kabyle crée par le coordonnateur aux programmes des nouveaux arrivants au Canada et sous les yeux de la principale d’origine vietnamienne Gisèle Pham. Bienvenue au Collège Boréal, au cœur du multiculturalisme torontois!

Tout le monde danse, sourire aux lèvres, dans les couloirs du Collège Boréal. Les rythmes africains déhanchent ces demoiselles et font virevolter les robes aux couleurs traditionnelles. Non, on ne fête pas la fin des cours ici, mais bien l’ambiance unique du collège, son dynamisme et sa diversité francophones.

Le président Denis Hubert l’affirme, il faut «sensibiliser aux nombreux avantages qu’apporte la diversité de la francophonie». Peu après avoir insisté sur l’importance de «s’adapter à cette grande diversité de Toronto», on le retrouve en train de danser avec une foule euphorique sur de la musique africaine. Voilà ce qui s’appelle transformer ses paroles en actes, et le Collège Boréal compte bien suivre l’exemple de son président. Cette première journée de l’Afrique francophone en est la preuve.

De nombreux invités étaient présents ce mercredi 23 avril pour admirer les différents spectacles de culture africaine. Entre autres, Chantal Itoua-Apoyolo, conseillère à la mission permanente du Congo auprès des Nations Unies à New-York, le consul général du Mali, l’attaché culturel du consulat de France, et les consuls d’Haïti, de la Côte d’Ivoire, du Burundi, du Burkina Faso et de la République du Congo.

Ce dernier, Jean Michel Itoua, a tenu à reconnaître «la diversité de nos peuples et la richesse de nos cultures, gage supplémentaire des nombreuses aptitudes dont jouit ce collège communautaire francophone afin de faciliter l’intégration, sur le marché du travail canadien, des ressources humaines issues de l’immigration».

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Au-delà des grades et des statuts, seule la fête se distinguait et régnait sur le Collège Boréal. Après les performances des élèves en danse, en chant, défilé de mode et en musique instrumentale, tout le monde s’est mis à danser à la même enseigne.

Un goût du mélange prôné par Denis Hubert, qui a rappelé son désir de «travailler main dans la main avec les conseils scolaires» et avec une multitude de partenaires, afin que le Collège Boréal devienne un jour l’institut de référence en intégration et orientation francophones à Toronto.

Pour stimuler ce nouvel élan, il a même annoncé que chaque étudiant qui convaincra un autre de rester au Collège Boréal se verra rembourser 1 500 $ de ses frais de scolarité, et la totalité s’il persuade un ami de s’y inscrire pour la première fois.

La notion de «compétence interculturelle» chère au président était en tout cas bien démontrée, et illustrait la venue de 500 nouveaux étudiants au Collège Boréal ces trois dernières années, issus de 62 pays différents.

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