Le Cirque du Soleil présente Alegria à l’ACC

Une Française qui s'envoie en l'air!

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Publié 29/06/2010 par Guillaume Garcia

Comme beaucoup de sportifs dans le milieu de la gymnastique et du trampoline, Élodie Dufau rêvait d’une reconversion au Cirque du Soleil, une fois sa carrière terminée. À force de travail, elle est parvenue à réaliser son rêve. Aujourd’hui, elle fait partie de la troupe du spectacle Alegria, qui sera à Toronto du 30 juin au 4 juillet au Air Canada Centre.
Élodie a d’abord fait neuf ans de gymnastique avant de s’attaquer au trampoline. Membre de l’équipe de France de trampoline, elle prend part aux grandes compétitions internationales et se fait repérer lors des championnats d’Europe à l’âge de 22 ans.

Elle se voit proposer un contrat dans le spectacle Kooza et décide de partir pour Montréal, où est donnée la formation pour faire des sportifs des artistes.

«La grosse différence (entre le powetrack au Cirque du Soleil et le trampoline) c’est qu’il faut qu’on devienne des artistes, qu’on joue la comédie. On apprend à regarder le public, à interagir avec lui. Moi je n’ai pas eu trop de difficultés, j’avais déjà fait de la gym, où on doit regarder le public et j’avais fait du théâtre plus jeune. Mais c’est vrai que pour certains c’est difficile», explique la jeune française de 26 ans.

Depuis deux ans sur le spectacle Alegria, Élodie se voit bien terminer sa carrière sur ce spectacle avant de choisir une nouvelle reconversion, cette fois-ci en tant qu’hôtesse de l’air pour la compagnie aérienne Air France. «J’aimerais pouvoir travailler pour Air France tout en cherchant à devenir comédienne. Je crois que je veux vraiment devenir comédienne», nous livre la sportive.

Originaire de Nice, elle a parcouru le monde grâce au spectacle Alegría en Aréna. Elle s’est rendue en Amérique du Sud, pendant un an; en Asie, à Taïwan et en Corée, à Dubaï et la voilà revenue en Amérique du Nord.

Le spectacle mis en scène par Franco Dragone, un des créateurs du Cirque du soleil, Alegría, représente une émotion, un état d’esprit. Les leviers d’inspiration du spectacle, dont le nom veut dire «allégresse» en espagnol, sont nombreux.

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Le pouvoir et la mutation du pouvoir au cours des âges, le passage des monarchies anciennes aux démocraties contemporaines ainsi que la vieillesse et la jeunesse tissent la toile de fond sur laquelle les personnages d’Alegría évoluent.

Cet univers est habité par des fous du roi, des ménestrels, des gueux, des vieux aristocrates, des enfants ainsi que des clowns, seuls personnages capables de résister aux changements d’époques et aux transformations sociales qui en découlent.

Plus de 10 millions de personnes ont déjà vu Alegría,qui propose des scènes où 55 artistes et musiciens de plus de 15 pays différents exploitent toutes les capacités de la physique pour démontrer les qualités acrobatiques.

On retrouve du trapèze synchronisé, du powertrack, sorte de trampoline en longueur, des barres russes, et comme d’habitude, des sauts et voltes et de l’amusement pour petits et grands. Souhaitons bonne chance à Élodie et tous les autres artistes pour qu’ils nous fassent rêver encore longtemps.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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