Quand on est bilingue et qu’on écrit pour un jeune public, le choix de la langue peut être dicté par l’éditeur potentiel ou encore par la personne qui illustrera le livre. Le cas de l’auteure franco-ontarienne Mireille Messier en est un bel exemple.
Elle recevra en mai le très convoité Christopher Book Award pour son livre Sergeant Billy – The True Story of the Goat Who Went to War (Tundra Books). Ce prix international récompense un produit médiatique «affirmant les plus hautes valeurs de l’esprit humain». CoViD-19 oblige, elle recevra son prix virtuellement.
Un autre de ses albums, The Branch (Kids Can Press), avait été finaliste des Prix du Gouverneur général dans la catégorie «littérature jeunesse de langue anglaise – illustration» en 2016. C’était la première fois qu’une Franco-Ontarienne se distinguait dans sa langue seconde au niveau national.
D’Ottawa à Toronto
Mireille Messier, 49 ans, a grandi à Ottawa et vit à Toronto depuis 1995. Ses premiers pas en littérature jeunesse remontent à 1999. Depuis, elle a publié quelque 25 albums, romans et documentaires, dont une demi-douzaine parus également en langue anglaise.