Bucarest a accueilli, jeudi et vendredi derniers, le XIe Sommet de la Francophonie. Dans un contexte politique international tendu au sortir de la guerre israélo-libanaise, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a tenu à se positionner vis-à-vis des crises actuelles pour afficher un discours en faveur de la paix et de la solidarité.
Pourtant, le Canada et son Premier ministre Stephen Harper, ont été plusieurs fois au cœur de conflits internes liés au Liban et qui ont animé le sommet. Alors que l’on a frôlé l’isolement du Canada au sein de la Francophonie, l’Ontario conserve toujours son statut d’observateur non officiel et reste véritablement le reclus de l’histoire.
La délégation canadienne faisait fière allure à son arrivée à Bucarest pour le XIe Sommet de la Francophonie. Stephen Harper en tête, Jean Charest et Bernard Lord suivaient et représentaient respectivement le Québec et le Nouveau-Brunswick, deux provinces membres de plein droit de la Francophonie, en plus du Canada.
Loin derrière, Madeleine Meilleur, ministre déléguée aux Affaires francophones en Ontario, représentait le gouvernement libéral de Dalton McGuinty.
L’Ontario, dont le statut d’observateur non officiel ne permet pas d’assister aux huis clos, ne fait toujours pas partie des membres de l’OIF. Une situation qui attise les critiques.