Le camp de mathématiques de l’Université Brock accueille un élève d’Étienne-Brûlé

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Publié 01/08/2006 par Yann Buxeda

Comme chaque été depuis sept ans maintenant, l’Université Brock de St. Catharines organise un camp de mathématiques ouvert aux meilleurs élèves de la région. Une sélection qui se fait sur la base d’un concours provincial, organisé par divers organismes à travers tout le Canada. Cette année, Stéphane Hamade, élève de l’école Étienne Brûlé, s’est brillamment fait remarquer et a fait partie de l’aventure la semaine dernière.

Cinq jours à partager autour des mathématiques, en plein coeur des vacances. Un cauchemar pour bien des enfants. C’est pourtant le choix qu’ont fait une trentaine d’élèves de 9e et de 10e année de la région, après avoir passé et réussi avec succès le concours de mathématiques Cayley 2006.

Parmi eux, Stéphane Hamade, un francophone issu de l’école Étienne Brûlé, pour qui les maths sont depuis toujours un véritable plaisir, comme le souligne sa mère, Céline Marcoux-Hamade, coordonnatrice des services en français de la Bibliothèque publique de Toronto: «Vers 4 ans, Stéphane a eu la chance d’avoir une gardienne qui lui a fait découvrir les mathématiques d’une manière très ludique. Tout est parti de là. Par la suite, il a su montrer des aptitudes à comprendre les mathématiques, et ses professeurs ainsi que nous l’ont constamment poussé vers le haut. Les maths, il est tombé dedans quand il était petit.»

Une spécificité partagée par l’ensemble des enfants qui ont participé à cette aventure, comme le souligne l’organisateur du camp, Hichem Ben-el-Mechaiekh: «La sélection s’est évidemment faite sur les résultats, mais nous savons que tous les élèves présents sont des mordus de mathématiques. Dans le cas de Stéphane, il m’a confié être avant tout passionné par le défi constant que posent les problèmes. C’est un grand amateur d’énigmes, apparemment.»

À noter que Stéphane n’est pas uniquement un amoureux des chiffres, mais qu’il joue également au hockey depuis l’âge de 4 ans au poste très prisé de gardien de but. Un intérêt pour les activités physiques qui lui ont été forcément utiles au cours de ces quelques jours.

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Au programme, il y avait en effet de nombreuses activités liées aux mathématiques mais pas seulement… Pour les adolescents, ces cinq jours ont été l’occasion de s’essayer à plusieurs disciplines sportives, mais également de vivre en communauté.

Mais au delà du simple plaisir de s’amuser tout en calculant, Hichem Ben-el-Mechaiekh souhaite bien évidemment que cet événement ait un impact direct sur la poursuite des études de ces jeunes élèves: «Nous avons pour mission d’encourager très tôt les jeunes à s’intéresser à l’aspect pratique des mathématiques. Pour capter l’attention il faut du concret, de l’applicable. Nous essayons de rapporter constamment les exercices à des situations de la vie de tous les jours, pour que le côté abstrait du domaine soit totalement balayé.»

Un objectif légitime, alors que le monde scientifique évolue à grande vitesse, et que la main-d’oeuvre qualifiée est de plus en plus recherchée.

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