Thomson Birara est étudiant en journalisme à Toronto au collège d’arts appliqués La Cité.
La première ministre britannique, Theresa May, a choisi la fin mars 2017 comme déclenchement des négociations sur la sortie du Royaume-Uni (RU) de l’Union européenne (UE), suite au référendum du 23 juin ayant amené les dirigeants de l’UE à opiner que les Britanniques ont le choix entre «une sortie pénible ou pas de sortie».
Diplomates et experts s’entendent sur une chose: le Canada doit rapidement conclure l’accord de libre-échange avec l’UE pendant que les Britanniques y font encore partie et avant l’instabilité qui suivra leur départ.
C’est du moins sur quoi sont tombés d’accord Glen Hodgson (du Conference Board du Canada) et Mel Cappe (ancien ambassadeur du Canada au Royaume-Uni et prof à l’Université de Toronto) sur le panel de quatre experts réunis jeudi dernier par le Collège Glendon et le Conseil international du Canada pour un débat sur les incidences du Brexit chez nous et sur l’avenir de la Grande-Bretagne.
«Les négociations sur la sortie de l’Union européenne seront pour moi et mes collègues la tâche la plus significative et la plus ardue que nous aurons à faire», a confié Kevin McGurgan, le consul général du Royaume-Uni à Toronto, à la centaine de personnes présentes à Glendon.