La nouvelle est tombée au début de ce mois de juillet 2012; Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, en France, est maintenant classé Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO. La décision a été unanime. Autour, les curieux s’interrogent: Le bassin minier? Vraiment? Pourquoi? Un petit saut dans ce coin de la France m’a permis de découvrir un patrimoine hors du commun, une identité forte et de répondre à la question que certains se posent.
À une heure de train de la flamboyante capitale, le Nord de la France semble encore lécher ses blessures. Semble, seulement.
Car dans les faits, les gens rient, sortent et vivent dans un amphithéâtre d’une autre époque certes, mais qu’ils continuent d’intégrer à leur quotidien. Véritable cordon ombilical à un passé industriel révolu.
Quelques chiffres, témoins de l’ampleur de cette industrie
Quittant Lille, dépassant Roubaix et empruntant les routes de la région, je suis vite frappée par l’ampleur de la marque du passé industriel laissée sur la région.
Quelque 4000 hectares de paysage sont teintés de trois siècles d’exploitation du charbon. 87 communes, 17 fosses, 21 chevalements, 51 terrils, 3 gares, 124 cités, 38 écoles, 26 édifices religieux, des salles des fêtes…