Au début du mois de février, un débat a éclaté entre Alain Dufresne, du Journal de Québec, et Stéphane Berthomet, baladodiffuseur qui intervient souvent dans les débats publics sur les enjeux sécuritaires et policiers. Le sujet du débat portait principalement sur les baladodiffusions.
Le premier a fait comprendre qu’il trouvait les émissions assez ennuyeuses et pas si innovantes. Le second défend ce qu’il appelle «l’accessibilité», reconnaissant qu’il est difficile de rendre à ses écoutes une certaine notoriété.
Pour comprendre, il faut d’abord savoir ce qu’est un balado. Comme tout média, il a besoin de son émetteur et bien sûr de son récepteur. Ce dernier peut s’abonner au flux par une plateforme. Aujourd’hui, il existe une multitude de foyers pour les podcasts (iTunes, Deezer) qui sont également partagés sur Facebook et Twitter.
Il faut également différencier les baladodiffusions qui proviennent des médias traditionnels de ceux qui se veulent alternatifs.
Aujourd’hui, une radio peut publier sur Internet l’enregistrement d’une diffusion passée plus tôt sur ses ondes pour permettre à l’auditeur de réécouter le contenu. Mais un balado peut aussi venir d’un indépendant qui veut parler d’un sujet nouveau et qui ne travaille pas forcément sur un média.