«Il faut à notre journalisme contemporain des penseurs vigoureux et des lutteurs dignes de ceux des anciens jours ; car, aujourd’hui comme en 1913, l’avenir est à ceux qui luttent.»
C’est ce qu’a écrit Laurent Tremblay, dans Entre deux livraisons : 1913–1963, un volume soulignant le 50e anniversaire du journal Le Droit.
Je l’ai lu dans les années 1960, alors que j’étais directeur général de l’Association de la jeunesse franco-ontarienne (AJFO). À l’approche du premier 100 ans de ce quotidien, je viens de relire avec plaisir ce volume qui décrit jusqu’à quel point Le Droit a été au service de la cause franco-ontarienne et de la francophonie canadienne, y compris des communautés francophones de toutes les provinces de common law.
Bien sûr, Le Droit a été de toutes les batailles contre le Règlement 17, mais il a aussi été là pour toutes les autres revendications au sujet de la reconnaissance de nos droits, par exemple en appuyant un Armand Lavergne afin d’obtenir la monnaie bilingue ou un Pierre Veniot pour établir le timbre bilingue obligatoire.
Et lorsque nécessaire, Le Droit n’a pas hésité pas à dénoncer les députés fédéraux québécois.