Le Sénat, représentant constitutionnel des Français établis hors de France, vient d’attribuer ses six «trophées de la présence à l’étranger», récompensant «ceux dont le parcours exemplaire contribue au rayonnement de la France dans le monde», et qui seront décernés le 1er mars 2008 dans l’hémicycle. S’en suivra un débat sur la place et le rôle des expatriés, joliment intitulé Destination: monde. Un nom qui évoque le nomadisme poétique de Blaise Cendrars, que transcendent concrètement ces exaltés de l’exil. Notre chroniqueuse Aurélie Resch s’est méritée la troisième position dans ce concours.
Premiers porteurs du rayonnement de la France à travers le monde, les expatriés font bien sûr la fierté de leur patrie natale, qui souhaite aujourd’hui les féliciter en grande pompe.
La remise de ces trophées vise ainsi à récompenser les efforts de ceux qui par leurs actions diverses transportent les valeurs françaises aux quatre coins du globe, et encourage alors toutes les initiatives culturelles, économiques et humanitaire hors de l’Hexagone.
Aurélie Resch, auteure française qui s’est installée au Canada «par curiosité», est un formidable exemple de ce goût pour l’ailleurs allié au désir du partage permanent.
Le jury du Sénat ne s’y est pas trompé et lui a accordé la troisième position dans la catégorie Rayonnement éducatif, culturel, francophonie, derrière Michel Debrenne, enseignant chercheur à l’Université de Novossibirsk en Russie, et David Santandreu Calonge, chargé de cours à la City University de Hong-Kong.
Par ses différents travaux, s’étendant du recueil de nouvelles à la réalisation de film documentaire, elle illustre cette émule créatrice des Français de l’étranger et leur envie profonde de transmettre une part de leur identité.