Laurianne Simon peint des coqs et des perroquets, des oiseaux très colorés, mais il n’en a pas toujours été ainsi.
Pendant longtemps, elle peignait beaucoup en nuances de gris, car elle avait «peur» de la signification et du sens des couleurs. «Avec le perroquet, je me suis rendu compte que j’avais une sorte de liberté dans l’utilisation des couleurs sans avoir forcément à penser à leurs significations.»
L’intrigue du perroquet
L’artiste française née à Brest, qui vit à Toronto depuis 7 ans («une ville que j’adore!»), présentait récemment, à la galerie Pierre Léon de l’Alliance française, une exposition d’oeuvres réalisées de 2015 à 2019 intitulée L’intrigue du perroquet.
«Sa peinture est empreinte de dynamisme dans une rencontre silencieuse entre l’expressivité de coups de pinceau et l’expérience émotionnelle de la couleur», a commenté Laetitia Delemarre, la directrice culturelle de l’AFT.
«Je travaille souvent par contrainte», explique l’artiste. «Des contraintes que je m’impose moi-même, par des peurs que je n’arrive pas à contrôler.» Le perroquet est devenu un thème à explorer du fait de la liberté de mouvement qu’il lui procurait. «J’ai aussi commencé à peindre des coqs, des combats de coqs, qui sont pour moi la représentation de l’ego de l’artiste.»