L’Association France-Canada veut organiser plus que des dîners

L’Association France-Canada de Toronto tenait son assemblée générale annuelle mercredi dernier au sous-sol de l’église Sacré-Cœur. Après une année 2011 riche en activités, il était temps de dresser le bilan afin de repartir du bon pied.

Une dizaine de membres de l’association France-Canada de Toronto s’était réunie pour la traditionnelle assemblée générale animée par Alain Thomas.

Gaï de Ropraz, président de l’association, s’est félicité des activités qui ont bien fonctionné l’année passée comme le repas de Noël, la sortie randonnée à Guelph ou la soirée marocaine qui a attiré pas moins de 70 personnes. Mais faire vivre une association sans subventions de l’État n’est pas chose aisée.

«L’association vit des adhésions des adhérents», a-t-il expliqué avant de signaler les difficultés auxquelles France-Canada fait face.

Surmonter les difficultés

«Les gens sont peu disponibles, parce qu’ils travaillent ou pour d’autres raisons», a-t-il déploré.

Si l’association compte environ 120 adhérents, une poignée seulement s’investit dans l’organisation des activités.

«Il faut attirer les adhérents et leur demander une part de travail», a déclaré Gaï de Ropraz.

À noter que le conseil d’administration a subi des modifications durant l’année écoulée, avec notamment le départ de la trésorière et de deux vice-présidents.

Guy Lucas abandonne également son poste de secrétaire du Comité exécutif de l’association pour raisons professionnelles.

Activités

Avant de passer à l’élection du conseil d’administration, Alain Thomas a présenté les activités prévues pour les mois à venir, à commencer par une soirée théâtre en avril, avec une représentation de l’Emmerdeur de Francis Veber, présenté au TFT.

D’autres activités sont déjà programmées, comme une visite d’une usine de production d’hélicoptères Eurocopter à Fort Erié, la célébration du 14 juillet (fête nationale en France), le Salon du Livre en décembre prochain et sans doute une visite de l’Ambassade de France à Ottawa.

L’objectif pour cette nouvelle année étant d’organiser une rencontre par mois au minimum, tout en diversifiant les activités.

«Je voudrais qu’on aille au-delà du dîner où on mange, on paye et on s’en va», a expliqué Gaï de Ropraz, qui a invité les adhérents présents à proposer leurs idées.

Attirer de nouveaux adhérents

Les membres du conseil d’administration ont ensuite été réélus à l’unanimité. «Je pense que ce serait bien de se rapprocher d’autres associations francophones», a déclaré le président de l’association, en ajoutant que les adhésions étaient ouvertes à tous les francophiles qui souhaitent parler français.

Le site Internet de France-Canada fera peau neuve d’ici quelques semaines et l’association devrait prochainement afficher sa présence sur les réseaux sociaux, afin de se faire connaître d’un public plus jeune.

«Je suis heureux que des jeunes nous rejoignent, a déclaré Gaï de Ropraz avec enthousiasme, ça fait du sang nouveau.»