Non loin de la station de métro York Mils, au 3560 rue Bathurst, se trouve l’hôpital Baycrest. Des membres de la communauté juive désirant profiter de leurs dernières années de vie ensemble ont eu la brillante idée de se réunir sous un même toit en 1918. Ce qui était à l’origine une modeste maison est à présent un véritable leader mondial en terme de soins gériatriques et de recherches en sciences cognitives, avec une attention particulière sur la santé du cerveau.
Au fil du temps, Baycrest a su préserver sa dimension culturelle et spirituelle, tout en permettant de réunir sous un même toit des personnes aux croyances distinctes et en leur donnant la possibilité de pouvoir pratiquer leur religion et s’exprimer selon leur croyance.
Dans cet hôpital, il règne un sentiment d’appartenance à une grande communauté où l’individu n’est pas seulement un patient ou une pathologie, mais une personne à part entière qui continue à vivre, à faire des projets et à profiter de chaque instant.
Une idée du docteur Guy Proulx
Baycrest est également un endroit où il fait bon vivre et où l’art thérapeutique est roi.
En tant que directeur du département de neuropsychologie du centre de gériatrie de Baycrest jusqu’en 2009, le docteur Guy Proulx, neuropsychologue, se rend compte que les personnes atteintes de démence ont du mal à déchiffrer l’écriture. Il fait donc remplacer les différents panneaux du centre par des œuvres d’art d’artistes connus pour aider les patients à s’orienter plus facilement.