L’art de rue se doit d’être interactif, universel, et contrecarrer les diverses formes de pollution et de problèmes auxquelles les citadins sont exposés. Se faisant, il gardera une place de choix dans les villes, et restera apprécié des habitants.
C’est ce qu’on a entendu de dirigeants d’entreprises d’art public, réunis par le Bureau du Québec à Toronto la semaine dernière autour de l’installation LOOP, une oeuvre interactive qui se trouve dans le parc York Street (au nord de Front) depuis le 15 janvier jusqu’au 9 février.
Il s’agissait de comprendre comment concevoir une programmation urbaine qui rassemble et qui divertit, selon le modèle de la Ville de Montréal, à la recherche d’un art public créé et financé de façon rentable.
Le Québec, pionnier du secteur
Le Québec est particulièrement pro-actif dans le domaine de l’art dans l’espace public, avec plusieurs milliers d’entreprises concernées par ce marché. Le gouvernement a pour ambition d’exporter et d’exposer son savoir-faire en la matière, non seulement au Canada, mais aussi dans le monde entier.
Depuis quelques années, 12 oeuvres du Partenariat du Quartier des Spectacles de Montréal ont été exposées dans 47 villes au Canada, aux États-Unis et en Europe, indique son représentant Guillaume Aniorté, un investisseur et professionnel reconnu de l’industrie des contenus et des médias numériques.