à 17h28 HAE, le 18 juin 2013.
OTTAWA – Après le pot, les fleurs. Le commissaire aux langues officielles a publié mardi un rapport encensant les Forces canadiennes pour leurs progrès en matière de bilinguisme, lui qui trois ans plus tôt leur avait durement tapé sur les doigts.
En juin 2010, Graham Fraser avait dénoncé le problème «récurrent» de l’accès inégal pour les francophones et les anglophones à l’instruction dans leur langue au sein de l’armée.
Les failles étaient nombreuses: pénurie d’instructeurs aptes à enseigner en français, énormes délais de traduction du matériel pédagogique et piètre accès à la formation en langue seconde.
M. Fraser avait à l’époque établi une liste de 26 points à améliorer pour redresser une situation qui avait été déplorée par un de ses prédécesseurs une première fois en 1989.
Trois ans plus tard, le portrait s’est éclairci. Cinq de ses recommandations sont mises en oeuvre et 18 sont en voie de l’être. Pour le commissaire, les Forces armées ont fait preuve de «sérieux» dans cette tâche qu’il a qualifiée lui-même «d’énorme».