La semaine dernière, le Premier ministre Stephen Harper a procédé a un remaniement majeur de son équipe ministérielle. Si les visages sont globalement restés les mêmes, les chaises musicales ont redistribué la donne et il semble que le gouvernement Harper souhaite faire les yeux doux à la francophonie en prévision des prochaines élections.
S’il est indispensable de souligner la nomination de Maxime Bernier, ancien ministre de l’Industrie, qui prend les commandes des Affaires étrangères, l’attention des communautés francophones à travers le pays s’est inévitablement portée sur les nouvelles attributions de la ministre Josée Verner.
À la tête de son tout nouveau ministère de Patrimoine canadien, de la Condition féminine et des Langues officielles, elle cristallise les attentes de l’ensemble de la francophonie.
Langues officielles
Une francophonie qui, au passage, perd son portefeuille officiel, et sera selon toute vraisemblance sous-jacente aux nouvelles attributions de Mme Verner.
Un bémol qui suscite quelques inquiétudes au sein des organismes francophones, à l’image de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, dont le président Jean-Guy Rioux regrette l’existence: «Avec les célébrations du 400e anniversaire de la ville de Québec l’an prochain, avec le Somment de la Francophonie qui se tiendra dans la Vieille Capitale à la même période, ce portefeuille nous semblait plus pertinent que jamais.»