«L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) est née et le bébé est pétillant de santé.» C’est sur cette métaphore du nouveau directeur général de l’organisme, Jean Malavoy, que l’AFO a été lancée officiellement, le 5 avril dernier, à Ottawa.
Plusieurs ministres et personnalités de marque de la francophonie ontarienne se sont déplacés pour être témoins de ce lancement. Bien épaulé par le président du conseil provisoire, Simon Lalande, Jean Malavoy a exprimé les attentes et les espoirs qui pèsent sur le nouvel organisme. «L’AFO, c’est le ralliement autour d’une vision commune et cohérente. Elle va aussi devoir être représentative.»
«Tout le matériel est en place pour que ce soit une réussite. Nous avons besoin d’une voix politique forte pour défendre nos droits», a renchéri Simon Lalande.
Même si l’organisme a été créé suite à la fusion de l’ACFO provinciale et de la DECCO, en novembre dernier, il n’a obtenu le statut d’organisme à part entière que le 1er avril. C’est pourquoi le président et le directeur général ont voulu souligner l’événement en grandes pompes.
«On lance par le fait même notre campagne de recrutement et notre site Internet. On veut démontrer que l’AFO existe et qu’elle est prête à agir. On a commencé à faire de la promotion auprès des associations et les gens sont maintenant capables d’adhérer à l’organisme par le site Web. Il servira également à tenir la communauté informée sur les dossiers chauds, en plus de donner un historique des travaux qui ont été effectués au cours des derniers mois», résume M. Lalande.