Une petite centaine de personnes se sont réunies à l’hôtel Gladstone pour assister au lancement du nouveau CD de Njacko Backo intitulé Ba ba ôh.
Le 10e d’une carrière bien remplie, Ba ba ôh est aussi, d’un point de vue musical, son album le plus accompli jusqu’à maintenant. Après plusieurs années en compagnie de son groupe Kalimba Kalimba, le musicien d’origine camerounaise semble véritablement avoir trouvé sa voix. Dans ce dernier album, il donne naissance à des mélodies planantes, inspirées et organiques, très loin de la rangée d’albums formatés par les maisons de disques.
Njacko Backo, lui, sait faire rimer des mots simples qui, à première vue, pourraient sembler désuets («Nous ne voulons pas de pollution/ elle provoque de l’asthme chez nos enfants»), mais qui, au rythme de percussions endiablées, prennent vie sur scène pour venir s’envelopper d’un nouveau son énergisant, gai et ludique. Ces mêmes airs ensoleillés viennent, à leur tour, redonner le sourire, même au spectateur le plus refrogné.