L’amour nous aveugle

Jean E. Pendziwol
Jean E. Pendziwol, Les filles du gardien de phare, roman traduit de l’anglais par Louise Sasseville, Montréal, Éditions de l’homme, 2018, 352 pages, 29,95 $.
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Dans Les filles du gardien de phare, de Jean E. Pendziwol, une aînée aveugle et une jeune femme délinquante se croisent, puis s’entraident dans une maison de retraite du Nord ontarien.

Il leur incombe de faire la lumière sur un secret de famille jusqu’alors enfoui dans le lac Supérieur aussi majestueux que d’humeur inégale.

Elizabeth n’a plus les yeux pour lire les journaux intimes de son père, ancien gardien de phare. Mais elle donne «tout de même l’impression de voir à travers» Morgan qui se croit «invisible, sauf pour la seule personne qui est aveugle».

Plusieurs strates d’émotions

L’auteure illustre bien comment le cœur ne peut qu’absorber, assimiler et comprendre une certaine quantité de souvenirs.

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Elle explore plusieurs strates d’émotions, y compris celle qui consiste à «recouvrir sa peur et sa solitude d’un voile de colère et, dans une tentative désespérée d’appartenir à un groupe, de poser des choix idiots et faire une mauvaise interprétation de ce qu’est réellement l’amour».

Style coloré

Pendziwol a un style parfois coloré; elle écrit, par exemple, que deux frères «étaient aussi différents que des corbeaux et des goélands».

Ses réflexions nous interpellent, notamment lorsque nous lisons que l’amour n’est pas aveugle, comme le veut le dicton; au contraire, «l’amour nous aveugle, c’est un voleur».

Il est beaucoup question d’amour dans ce roman. Sans révéler le secret de famille, je vous signale que «mieux vaut avoir aimé et perdu ce qu’on aime que de n’avoir jamais connu l’amour»…

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